Le stage en ouverture automatique

Publié le 19/04/2013

Le stage en ouverture automatique, aussi appelé OA ou « la traditionnelle » est est l’ancienne méthode d’apprentissage du parachutisme, abandonnée dans le cadre du parachutisme sportif en Belgique

Le stage en ouverture automatique, aussi appelé « la traditionnelle » est est l’ancienne méthode d’apprentissage du parachutisme qui est toujours utilisée chez les militaires, mais de plus en plus abandonnée dans le cadre du parachutisme sportif.

En Belgique, plus aucun centre ne propose ce type d’apprentissage depuis 2011, pour privilégier le stage en chute libre.

NB : On parle d’ouverture automatique (OA) car l’ouverture de votre parachute est effectuée par une sangle (La S.O.A. ou « static line ») attachée à l’avion.

Lors de votre premier saut à 1000m, vous devrez adopter la position prédéterminée et votre parachute s’ouvrira automatiquement après 2 secondes. Après avoir contrôlé votre parachute, vous vous occuperez, avec ou sans assistance radio, de piloter votre voile, d’entamer le circuit et de vous poser en toute sécurité.

NB: La formation théorique préalable au saut ou au stage est presque identique, que ce soit en OA ou en PAC.

Le principe de la « Traditionnelle » est de faire acquérir une position stable face au vent en sortie d’avion, avec un parachute qui s’ouvre automatiquement à une hauteur de largage de 1000m. Une fois ce cap passé, on remplace la sangle par une poignée manuelle et on augmente la hauteur de largage. Le temps de chute libre devient donc plus important et on travaille des exercices successifs jusqu’à ce qu’ils soient exécutés avec succès. On progresse ainsi de suite jusqu’à arriver à 4000m.

En « trad », vous ferez un minimum de 10 sauts : 4 avec ouverture automatique et 6 en chute libre avec ouverture commandée.

Si à priori, cette méthode coûte moins cher qu’une formation en chute libre (PAC/AFF), il faut savoir qu’il n’est pas rare que les élèves aient besoin du double de sauts pour arriver au même objectif, surtout s’ils bloquent sur un exercice.

Il est à noter que cette formation ne permet pas de démarrer en chute libre et que dès les débuts, l’élève se retrouve seul à la porte de l’avion, contrairement à la formation PAC où il est encadré (et rassuré) par deux moniteurs.

Bien que cette méthode ait fait ses preuves, elle a été de plus en plus écartée au profit de la formation PAC, qui permet à l’élève d’évoluer directement en chute libre à 4000M, accompagné par un moniteur.

Vous trouverez encore ce type de formation dans certains clubs en France, comme par exemple à l’UCPA, qui propose des stages vacances de parachutisme.

Mon expérience personnelle : je suis issu d’une formation PAC et plus tard, en tant que jeune moniteur, j’ai été amené à larguer des élèves en OA. Jamais je n’aurais voulu être à leur place à la porte de l’avion. A mon sens, la PAC permet de commencer le parachutisme dans un cadre plus rassurant (accompagné et non seul à la porte de l’avion), plus amusant et bien plus efficace.