Reprise d’activité après (longue) interruption
Reprise du parachutisme : si vous n’avez pas beaucoup d’expérience et que vous n’avez pas sauté depuis longtemps, il faudra certainement suivre la formation théorique et prévoir un saut de reprise avec instructeur.
Reprise d’activité après interruption
C’est un sujet qui revient souvent sur la table au printemps, quand les pratiquants se rendent à nouveau sur les aérodromes en vue de se jeter d’un avion.
Si vous n’avez pas sauté pendant une longue période, en fonction du nombre de sauts notés dans votre carnet (logbook) et en fonction du centre, vous serez contraint de satisfaire à certaines conditions avant de recommencer à sauter.
- être en ordre de licence
- avoir participé au safety day
- avoir suivi une formation théorique
- éventuellement s’adjoindre les services d’un moniteur pour effectuer un saut de reprise « rejump » .
La première condition est valable pour tous les pratiquants, quelle que soit leur expérience. Voir l’article Licence assurance de parachutisme.
La deuxième s’adresse plutôt aux confirmés. La participation au « safety day » est obligatoire au moins une année sur deux. Il s’agit d’une journée consacrée à la sécurité, habituellement organisée par la fédération pendant la trêve hivernale. Voir l’article Parachutisme et sécurité : une journée pour en parler.
Les troisième et quatrième conditions s’adressent habituellement aux moins expérimentés et élèves.
Autant vous y préparer: si vous n’avez pas beaucoup d’expérience et que vous n’avez pas sauté depuis longtemps, il faudra passer par la case « rejump » ou saut de reprise avec instructeur.
Voici un extrait du règlement de la fédération wallonne (2018):
6.9.4. Capacité de niveau technique après une interruption d’activité de saut
Si un parachutiste ne peut prouver, par les résultats inscrits sur son carnet de progression, une continuité dans le travail au niveau acquis lors des derniers tests ou confrontations pendant plus de 6 mois, le moniteur responsable des sauts, lors de sa reprise d’activité, pourra lui faire passer des tests en vol.
Voici un extrait du règlement du centre de Spa si vous êtes toujours en formation AFF :
• Votre cours théorique est valable 1 mois, il vous faudra donc réaliser le premier saut de la formation rapidement.
• Les sauts de formation doivent se suivrent au risque de devoir faire un « rejump » du dernier niveau.
Voici un extrait du règlement du centre de Spa si vous avez – de 25 sauts (<A brevet) :
• Si vous êtes resté plus de 3 mois sans sauter, vous devez repasser le niveau 7
• Si vous êtes resté plus de 6 mois et + sans sauter, vous devez suivre un cours théorique AFF + l’examen théorique + repasser les niveaux 3 et 7
Questions fréquentes :
Peut-on faire valloir une expérience en soufflerie ?
Non, la pratique de la soufflerie ne compte pas dans votre expérience de parachutisme. Ce n’est pas parce que vous avez volé indoor tout l’hiver que vous pourrez contourner les règles établies plus haut.
Combien coûte ma reprise à Spa si j’ai moins de 25 sauts et plus de 6 mois d’interruption ?
En 2018 : Licence 205€ + saut de niveau 3 (avec 2 instructeurs) à 190€ + saut de niveau 7 (avec un instructeur) à 125€ = 520€
Comment éviter les sauts de reprise ?
- Atteindre le brevet A belge (25 sauts) le plus rapidement possible
- Sauter régulièrement en évitant les longues périodes d’arrêt
- Participer à un stage (au Sud) pendant la trêve hivernale
- Trouver une dropzone où le règlement est plus souple !
L’avis de l’auteur
Si cela fait longtemps que vous n’avez plus sauté, un bon refresh théorique est salutaire.
Pour la pratique, sauter d’un avion, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.
D’un point de vue personnel, imposer un saut avec deux instructeurs à un pratiquant qui a déjà sauté quelques fois seul est complètement inutile. Malheureusement, je ne peux pas changer le réglement.
En conclusion, sautez, sautez, sautez !